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Le projet de Biennale d’art contemporain de Strasbourg est porté par des citoyens strasbourgeois qui souhaitent offrir, par de l’art contemporain, une lecture sur des questions liées à notre monde, de plus en plus numérique.

Berceau de l’Humanisme, Strasbourg et son patrimoine nous rappellent à chaque coin de rue la riche histoire de la Ville. De par sa position transfrontalière et son statut de capitale européenne, Strasbourg et plus largement la Région Grand Est ont toute leur place pour aborder ce sujet central et contemporain de la place de l’Homme à l’ère du numérique.

Profondément attachés et animés par la ville de Strasbourg et son territoire, les membres fondateurs de la Biennale souhaitent participer à son rayonnement à l’international, grâce à une démarche artistique contemporaine qui amène le public à s’interroger sur sa position et son rôle à l’heure de la révolution numérique.

Un rendez-vous autour de l’art contemporain


L’art contemporain est un moyen d’inviter à une réflexion et de favoriser les échanges. La Biennale de Strasbourg souhaite créer, ouvrir et faciliter les débats. Elle rassemble ainsi un ensemble d’artistes, de publics, de partenaires institutionnels, culturels et privés, pour créer des échanges, élever les consciences et nous faire prendre de la hauteur, autour d’une programmation artistique et culturelle de dimension internationale.

Avec la vocation de s’adresser à l’ensemble des citoyens, sensibles ou non à l’art contemporain, la Biennale de Strasbourg veille à proposer des expositions accessibles accompagnées d’ateliers, de conférences et de débats, qui nous interrogent sur notre vie à l’heure de la révolution numérique.

Une thématique centrale : la place de l’Homme à l’ère du numérique


Depuis l’aube de l’époque moderne, l’innovation se trouve à l’intersection de l’art (ars) et des nouvelles technologies (technè). Ainsi, lors de la révolution humaniste au XVe siècle, l’Homme s’est redéfini en se plaçant dans un espace de liberté et de connaissances entre ars et technè.

Aujourd’hui, à l’ère de la révolution digitale, à l’heure où les humains et les objets sont intimement connectés, où internet est souvent perçu comme un espace de connaissances et d’échanges, nous souhaitons questionner la place de l’Homme et sa liberté face au cyberespace, entre ars et technè.

Les éditions de la Biennale d’art contemporain de Strasbourg révéleront les préoccupations des artistes sur la question de l’emprise des nouvelles technologies sur leurs processus créatifs, sur nos interactions sociales, sur nos vies privées et sur nos libertés et aussi sur les limites et les détournements de l’utopie originelle d’Internet.

De nombreux artistes utilisent les nouvelles technologies comme outils d’expression ou dans leurs processus de recherche créative. D’autres développent des œuvres artistiques sur des supports plus traditionnels autour d’un questionnement sur les relations que les humains entretiennent avec leur environnement technologique. D’autres encore utilisent les nouvelles technologies en vue de comprendre, d’exploiter et aussi de questionner nos systèmes et nos modes de fonctionnement contemporains.

La question de la place de l’Homme à l’ère des nouvelles technologies, parce qu’elle est primordiale, sera abordée lors de chaque édition de la Biennale d’art contemporain de Strasbourg.

La première édition, Touch Me, se concentre plus particulièrement sur la notion de citoyenneté à l’ère du numérique.